L’ex leader du Jihad islamique palestinien, Ramadan Shalah, enterré aujourd’hui à Damas. (photo)

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Ramadan Salah

L’ex chef du Jihad islamique, mort au Liban, a été enterré dimanche en Syrie, en présence des médias et sous haute sécurité. Des funérailles pour l’ancien chef du groupe terroriste du Jihad islamique palestinien (JIP) Ramadan Shalah se sont tenues dimanche à Damas, au lendemain de son décès au Liban à l’âge de 62 ans, selon un correspondant de l’AFP. Le corps de l’ex-secrétaire général du groupe terroriste palestinien du Jihad islamique a été transporté en Syrie depuis un hôpital de Beyrouth tenu par le Hezbollah, a indiqué une source palestinienne faisant partie du voyage. Rappelons que Salah était considéré comme l’un des dirigeants palestiniens les plus proches de l’Iran, de la Syrie et du Hezbollah.

Ramadan Salah avec le général Souleimani

A la tête du groupe palestinien du Jihad islamique de 1995 jusqu’à la nomination d’un successeur en 2018, il souffrait de graves problèmes de santé et se trouvait dans le coma depuis trois ans. Il est né en 1958 à Gaza. Diplômé en économie d’une université égyptienne, il a ensuite obtenu un doctorat en Grande-Bretagne en 1990.

« Nous disons adieu à un grand homme, un dirigeant éminent qui a tenu haut l’étendard du jihad », a salué son organisation dans un communiqué samedi. En présence des médias et sous haute sécurité, des funérailles ont été organisées dans le quartier de Mazzé à Damas.

Shalah avait été désigné à la tête du Jihad islamique palestinien après l’assassinat, à Malte, de son prédécesseur, Fathi Shikaki, un assassinat qui aurait été attribué à Israël. C’est Ziad al-Nakhala qui lui avait succédé en 2018. Ce dernier, ainsi que plusieurs autres cadres de factions armées palestiniennes, étaient présents dimanche, où l’évènement a pu avoir lieu grâce à une autorisation spéciale accordée par les autorités syriennes, malgré le confinement imposé dans le cadre de la lutte contre le nouveau coronavirus. Il aurait dû être enterré en Egypte, mais à la dernière minute, les funérailles ont eu lieu en Syrie. Plusieurs groupes palestiniens ont rendu hommage au défunt commandant du JIP, dont le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, qui a affirmé que la Palestine « avait perdu une grande figure nationale » !. (Médias)