Le général Mohamed Zaki, ministre égyptien de la Défense et de la Production militaire, a rendu visite hier au commandement des forces navales à Ras el Teen, en présence d’officiers supérieurs des forces armées, pour inspecter le sous-marin S-43 (209/1400), récemment entré en service dans la marine égyptienne. Zaki a également lancé Luxor, une nouvelle corvette de type Gowind, conçue par le français « Naval Group », en présence du gouverneur d’Alexandrie et d’une délégation française de haut niveau. La nouvelle a été publiée hier par le journal « Al Masry al Youm » et rapportée par le site italien Agenzia Nova, mais le lancement a eu lieu le 12 mai. Louxor est la troisième corvette (après Port Saïd et El Moez) construite par les chantiers navals d’Alexandrie d’une série de quatre actifs convenus en 2014.
Le groupe français « Naval Group » a également garanti à la flotte égyptienne une frégate multi-missions et deux porte-hélicoptères qui sont entrés en service en 2015 et 2016. Selon le média « Mer et Marine », les trois Gowind construites par Alexandria Shipyard, le premier bâtiment, nommé Port Saïd, a été mis à l’eau en septembre 2018 et en est actuellement au stade de l’entrainement au sein de la marine égyptienne. Il a été suivi par l’El Moez, lancé en mai 2019 et en achèvement à flot depuis. La corvette qui a rejoint son élément hier est donc la dernière de la série. Elle prend le nom de Luxor, et mesure 102 mètres de long pour une largeur de 16 mètres et un déplacement de 2600 tonnes en charge.
Equipées d’une propulsion diesel-électrique (deux diesels MTU et deux moteurs électriques Leroy-Somer), avec une puissance de 10 MW, les corvettes affichent une vitesse maximale de 25 nœuds, l’autonomie étant de 4500 milles à 15 nœuds (au lieu des 3700 initialement annoncés). Armées par un équipage de 65 marins, elles offrent des logements pour 15 personnels supplémentaires, pouvant constituer le détachement aérien et/ou une unité de forces spéciales. « Mer et Marine » souligne que les Gowind sont conçues pour pouvoir embarquer un hélicoptère de 10 tonnes, complétant les moyens de lutte antinavire et anti-sous-marine.
