Damas a affirmé que des hélicoptères de Tsahal avaient mené une frappe près de Quneitra, et causé des « dégâts matériels » ; plusieurs frappes ont été signalées ces derniers jours.
La Syrie a accusé des hélicoptères « israéliens » d’avoir tiré des missiles sur le Sud de la Syrie, ont indiqué les médias officiels syriens dans la nuit de jeudi à vendredi, quelques jours après des raids similaires imputés à Israël . « Depuis l’espace aérien du Golan occupé, des hélicoptères de l’ennemi israélien ont attaqué avec plusieurs missiles des positions dans la région Sud », a rapporté l’agence de presse officielle Sana, vendredi peu après minuit.
L’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), qui a également fait état de ces raids, évoque des « positions militaires des forces du régime et de milices pro-Iran », dans les deux provinces voisines de Deraa et Quneitra, qui jouxtent le Golan. Il s’agit de la troisième attaque contre des cibles iraniennes en Syrie attribuée à Israël en 10 jours.
Mardi, le ministre israélien de la Défense Naftali Bennett a semblé confirmé qu’Israël était à l’origine d’une frappe aérienne contre les forces pro-Iraniennes en Syrie lundi, affirmant que l’armée avait pour objectif que les forces loyales à Téhéran quittent le pays.
« Nous sommes passés du blocage de l’implantation de l’Iran en Syrie à le forcer à quitter le pays, et nous ne nous arrêterons pas », a déclaré Bennett dans un communiqué. « Nous ne permettrons pas que d’autres menaces stratégiques poussent à nos frontières, sans prendre des mesures », a-t-il dit. « Nous continuerons à lutter contre le territoire de l’ennemi ». (Médias)