Après Tripoli dans le nord du Liban, Beyrouth s’enflamme également avec de nouvelles violences et de manifestants anti-gouvernementaux. Des actes de vandalisme sont perpétrés par des manifestants dans la zone centrale située entre la Piazza dei Martiri (la Place des martyres), la Via Gemmayzé et Tabaris (la rue de Gemayzé et Tabaris). Pendant la nuit et même aujourd’hui, Tripoli a été le théâtre de violentes manifestations où les manifestants se sont lancés contre les agences bancaires dans le contexte de la crise économique grave et sans précédent. L’armée est intervenue à Tripoli, des dizaines de blessés et un mort lors des affrontements, ont jusqu’à présent été enregistrés.
Le Liban est confronté à sa pire crise économique depuis la guerre civile (1975-1990), et la pandémie mondiale n’a fait qu’empirer les problèmes. La chute de la livre libanaise alimente une inflation qui a aggravé les difficultés pour la population, notamment dans une ville comme Tripoli, où plus de la moitié de la population vit sous le seuil de pauvreté. (Médias)