L’armée américaine a mené dans la nuit de jeudi à vendredi de multiples frappes aériennes contre des positions d’un groupe pro-iranien dans plusieurs régions d’Irak au lendemain de la mort de deux Américains et d’un Britannique dans une attaque à la roquette près de Bagdad.
«Ces frappes étaient défensives, proportionnées et en réponse directe à la menace posée par les groupes armés chiites pro-iraniens qui continuent à attaquer les bases accueillant les forces de la coalition» internationale antijihadiste en Irak, a indiqué le Pentagone dans un communiqué.
Elles ont visé cinq unités de stockage d’armement des Brigades du Hezbollah (Kataeb Hezbollah), l’une des factions pro-Iran les plus radicales d’Irak, «pour réduire leurs capacités à mener de futures attaques contre les forces de la coalition», a précisé le ministère américain de la Défense.
«Ces groupes terroristes doivent cesser leurs attaques contre les forces américaines et de la coalition, sinon ils devront en subir les conséquences, au moment et à l’endroit de notre choix», a ajouté le Pentagone.
Le ministre américain de la Défense Mark Esper avait prévenu un peu plus tôt que Washington allait «punir les coupables» après qu’une trentaine de roquettes ont été tirées mercredi en début de soirée sur la grande base de Taji, dans la banlieue de Bagdad, qui abrite des militaires de la coalition. (Médias)