Le haut représentant de l’UE, Josep Borrell, a convoqué pour la semaine prochaine, également à la demande de la Grèce, une réunion extraordinaire du Conseil des ministres des affaires étrangères de l’UE pour discuter de la situation qui s’est produite à la frontière entre la Grèce et la Turquie et en Syrie.
Borrell a déclaré que les combats autour de la province d’Idlib, la dernière enclave syrienne détenue par les rebelles, représentaient «une grave menace pour la paix et la sécurité internationales» et que l’UE devait «redoubler d’efforts pour lutter contre cette terrible crise humaine avec tous les moyens à sa disposition ».
Le président turc Recep Tayyip Erdogan, a déclaré samedi que son pays avait « ouvert les portes » à l’UE pour les 4 millions de réfugiés vivant actuellement en Turquie alors qu’il cherchait à faire pression sur l’Europe pour qu’elle soutienne davantage Ankara à Idlib. (Agences)